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Affichage des articles du mars, 2019

So I bare my skin and I count my sins

[sang] Les pages blanches et les cinq cents onglets ouverts. Il faudrait tout reprendre à zéro pour que j'arrive à trouver les mots. Réinventer de nouveaux espaces. Je n'y arrive pas. Tout reste coincé dans ma gorge et je ne sais plus respirer. Cette date anniversaire qui approche de plus en plus me donne des frissons. Un instant je vais bien et l'autre je marche en enfer. Pas de milieu, pas de nuances. Les musiques qui rampent dans mon dos et qui font tourner ma tête. Ma peau qui devient trop et qu'il faudrait perdre. Une seconde de larmes et une autre de rage. Envoyer le verre fragile se briser sur le sol. Envoyer tout se briser sur le sol. Moi avec. Oublier. Effacer. Ma gorge se serre de ces non que je n'ai pas su dire. Non, ça ne va pas, non. Non, je n'ai pas envie que les choses se passent comme ça. Oui, j'ai mal, oui, vous me faites mal, tout me fait mal. Je suis heureux avec l'énergie du désespoir. Du bonheur créé

Comment se dire - je ne sais pas

[mention de suicide] Il y a trop de mots dans ma tête. Je ne sais pas comment appeler ces moments. Je dis beaucoup « je sais pas » quand je parle aux psys parce qu’en vérité je sais pas il y a trop de choses si je commence à parler ça ne va jamais s’arrêter. Et puis je sais une chose : que ça ne serait jamais ni important ni solutionné. Trop de voix dans ma tête qui se mettent à toutes parler en même temps. Je mens. On va encore me dire que je mens, refuser de me croire, refuser de m’écouter et de m’entendre. Je ne fonctionne pas. Je ne sais pas faire. Des fois j’arrête. Des fois je ne peux ni parler ni bouger et j’ai des monologues de plusieurs personnes qui se dévident dans ma tête et je devrais les écrire mais je n’arrive pas parce que c’est trop de mots mais ça purgerait les insultes la haine le dégoût autrement qu’en me visualisant en train de tomber du sixième étage. Je n’existe plus dans ces moments et le monde entier me hait. Mon corps n’est plus à moi, je su